pour la rénovation de l’église Saint-Maurice de Neuville-les-Dames |
|||
Saint Jean |
Dernière mise à jour le 30/11/2023 Plan du site Menu en haut d’écran Aide |
Baie numéro | 07 |
Fête | 27 décembre |
Saint Jean |
Un homme, Zébédée, avait deux fils, pêcheurs sur le lac de Tibériade comme lui, Jacques et Jean, qui ne manquaient pas de personnalité.
On les appelait « fils du tonnerre ».
Grande était leur soif spirituelle. C’est pourquoi ils s’attachèrent à l’enseignement de Jean le Baptiste : « Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi ». Aussi, quand le Baptiste dit un matin, en leur montrant Jésus de Nazareth : « Voici l’Agneau de Dieu », Jean suivit-il cet homme. Jacques hésita encore. Lorsque quelques jours plus tard, Jésus dit aux deux frères qui maillaient leurs filets : « Venez avec moi », Jacques et Jean suivirent le Maître. Jean était le plus jeune des apôtres. Il avait un grand amour du Christ. Il pensait que celui du Christ était plus grand encore. Alors il s’attribua l’appellation « le disciple que Jésus aimait ». Il fit partie du petit groupe des fidèles d’entre les fidèles. Il était présent sur le mont Thabor lors de la Transfiguration et au dernier repas. Il était le seul parmi les apôtres au pied de la Croix. C’est là que Jésus lui confia Marie, sa mère et qu’il confia Jean à sa mère. Selon la tradition de l’Église catholique, c’est toute l’Église qui est confiée à la mère de Dieu. Au matin de Pâques, il courut et précéda Pierre au tombeau : « Il vit, il crut ». Une tradition ancienne veut que Jean vécût ensuite à Éphèse avec Marie, qu’il y écrivît le quatrième évangile. Lors d’un séjour à Patmos, il eut une révélation qui lui inspira le livre de l’Apocalypse. Enfin, lorsqu’il fut vieux, il ne sut que répéter sans cesse l’essentiel de ce que le Christ lui avait enseigné et donné de découvrir : « Dieu est amour. Aimez-vous les uns les autres. » Selon la tradition, Jean aurait été conduit d’Éphèse à Rome, chargé de fers, sous l’empereur Domitien. Il fut condamné par le sénat à être jeté dans de l’huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l’actuelle Porte Latine. Il en sortit plus frais et plus jeune que lorsqu’il y était entré. Le fait n’est pas prouvé, mais il fallait bien que Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul. Dans l’Évangile et les lettres qui portent son nom, il se présente comme le théologien qui a pu contempler la gloire du Verbe incarné et qui relate ce qu’il a vu. |
Observations | Sur le vitrail, saint Jean est représenté tenant une coupe pour rappeler l’épreuve infligée par un grand prêtre de Diane, consistant à faire boire un breuvage empoisonné.
Deux personnes en auraient bu et en seraient mortes alors que Jean aurait survécu à l’épreuve et ressuscité les deux morts. Il est représenté jeune, alors que, mort en 101, il est l’apôtre qui a vécu le plus longtemps. |
Soubassement | Aucune scène n’est représentée. Le vitrail est moins haut que les autres à cause de la présence d’une réservation pour une porte qui semblerait n’avoir jamais été percée. |
Facture | Lucien Bégule en 1891. |
Catégorie | Saints vénérés à la fin du XIXe siècle. |
Dans la même catégorie | Sacré-Cœur de Jésus ; Marie Immaculée ; sainte Marie-Madeleine ; saint Pierre |
En savoir plus | à partir de la légende dorée rédigée en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes. |