pour la rénovation de l’église Saint-Maurice de Neuville-les-Dames |
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Contexte religieux |
Dernière mise à jour le 30/11/2023 Plan du site Menu en haut de page Aide |
Certains vitraux de l’église Saint-Maurice de Neuville-les-Dames représentent des saints vénérés à la fin du XIXe siècle. Ces vénérations s’expliquent par la promulgation de deux dogmes :
Un jour de juin 1675, sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse du monastère de la Visitation à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) reçut une apparition privée du Christ qui lui demanda l’institution d’une fête pour célébrer son cœur.
L’église Saint Maurice a été construite entre 1889 et 1892. Les vitraux ont été réalisés en 1891.
De tout temps, les chrétiens ont vénéré Marie. Elle est représentée dans les catacombes. Elle est reconnue comme la mère de Dieu au concile d’Éphèse (Turquie actuelle) en 431, une mère toute sainte, que le péché n’a pu toucher. On ne se croyait pas obligé d’en dire davantage. Comme on ne se croyait pas obligé de mettre des mots pour définir comment le Christ est réellement présent dans l’Eucharistie. Cela allait de soi, pour le croyant.
Mais, avec le temps, des questions se sont posées. Que Marie n’ait pas péché personnellement, nul, ou presque, ne le contestait. Elle n’avait pas toujours tout compris dans le comportement de son Fils, mais elle ne l’a jamais renié. Elle fut présente au pied de la Croix.
Saint Paul a dit que « tous ont péché » (Romains III, 23). La faute d’Adam a des suites… L’Humanité est blessée, c’est le péché originel. A-t-il atteint celle qui serait appelée à devenir la mère de Dieu ? Les Pères de l’Église considéraient Marie comme une femme admirable, mais qui avait pu tout de même commettre des péchés. En fait, « le cheminement de l’imaginaire marial sur la sainteté de Marie » s’est fait progressivement. Les théologiens des IIe et IIIe siècles, notamment Tertullien, Origène ou Jean Chrysostome, considéraient Marie comme une femme admirable, mais qui avait pu tout de même commettre des péchés : on pouvait imaginer par exemple qu’elle ait éprouvé de l’orgueil à Cana ou du désespoir au pied de la croix.Au Moyen Âge, franciscains et dominicains ne furent pas du même avis sur ce point. Les Franciscains et la faculté de théologie de la Sorbonne furent favorables à l’Immaculée Conception. Le franciscain Jean Duns (1265-1308) est l’auteur de la maxime « Potuit, decuit, fecit » (« Dieu pouvait préserver sa mère du péché de la race, il convenait qu’il le fît et il l’a fait »). D’ailleurs, l’Église orthodoxe considère toujours que Marie est « la toute sainte » parce qu’elle n’a jamais commis de péché, et non pas parce qu’elle aurait été préservée du péché originel. Thomas d’Aquin a écrit : « Marie a été nécessairement conçue avec le péché originel », car sinon « elle n’aurait pas eu besoin d’être rachetée par le Christ ». Saint Thomas d’Aquin et, avant lui, un grand dévot de la Vierge, saint Bernard de Clairvaux, pensaient que la parole de saint Paul ne souffrait pas d’exception et que la Vierge Marie, si sainte soit-elle, n’a pas été exempte du lot commun de l’Humanité.
Puis, le culte marial s’amplifiant, l’idée se propagea que Marie n’avait pas pu faire la moindre faute contre Dieu. Elle devint « la toute pure », sans souillure ni corruption.Les théologiens cherchèrent alors à définir à quel moment de son existence l’intervention de Dieu put avoir permis cette purification. Pour certains, c’était au moment où Marie a conçu Jésus ; pour d’autres, c’était à sa propre naissance, et même avant sa naissance, dès le sein de sa mère ; pour d’autres encore, c’était au moment de sa conception. Parallèlement, saint Augustin développa une réflexion sur le péché originel : tout être humain est conçu et naît dans une situation marquée par l’éloignement de Dieu et la propension au mal. Du coup, si l’on voulait maintenir l’affirmation de la totale sainteté de Marie, il fallait soutenir qu’elle avait été préservée du péché originel, préservation dont saint Augustin hésitait à « gratifier » Marie. Au XIIe siècle, malgré les reproches de saint Bernard, pourtant grand dévot de Marie, les chanoines de Lyon furent les premiers à adopter une fête de la conception sans péché de Marie, le 8 décembre. Mais il devenait de plus en plus courant de penser que Marie a été sans tache, « immaculée dès sa conception ».
Au XVe siècle, un franciscain composa une messe de l’Immaculée Conception et demanda au pape Sixte IV de l’approuver.
Par la Constitution Grave nimis (1483), le pape Sixte IV interdisait au XVe siècle aux tenants de l’une ou l’autre position de s’invectiver : ni les uns ni les autres ne sauraient « se rendre coupables d’hérésie ou de péché mortel, puisque la chose n’a pas encore été décidée par l’Église romaine et le Siège apostolique ». Le concile de Trente (1545-1563), en publiant son décret dogmatique sur le péché originel dans lequel il est établi et défini que tous les hommes naissent atteints du péché originel, déclara pourtant d’une manière solennelle qu’il n’avait pas l’intention de comprendre dans ce décret la bienheureuse et Immaculée Vierge Marie et approuva la sage mesure de Sixte IV. Par cette déclaration, les Pères du concile de Trente firent entendre que l’Immaculée est exempte de la tache originelle.
L’absence de définition dogmatique n’a pas empêché les chrétiens, inspirés par le récit de l’Annonciation, de célébrer la conception de Marie sans péché : Marie est « comblée de grâce » (Luc I, 28). Dès les premiers siècles du christianisme, tant en Orient qu’en Occident, on célébra la pureté de Marie qui est « Panaghia », toute sainte, sanctifiée par l’Esprit-Saint. Selon les lieux, la fête de l’Immaculée Conception apparut à diverses époques, avant de devenir universelle en 1602. En l’absence de dogme, l’appellation « Marie conçue sans péché » se répandit, particulièrement après les apparitions de la rue du Bac à Paris en 1830. La Vierge demanda à Catherine Labouré de faire frapper une médaille portant ces mots : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » Sans se prononcer sur les apparitions elles-mêmes, l’archevêque de Paris autorisa la frappe de la médaille que l’on a vite dit miraculeuse et qui fut reproduite à des millions d’exemplaires. Bernadette Soubirous elle-même la portait.
En 1617, Paul V interdisait de s’opposer publiquement à l’affirmation de la conception immaculée de Marie et, cinq ans plus tard, Grégoire XV étendit cette interdiction à l’expression en privé ce qui montre que cette affirmation est loin de faire l’unanimité doctrinale. Au XVIIIe siècle, même si les théologiens restaient partagés entre « maculistes » (affirmant que Marie n’a pas été dispensée du péché originel) et « immaculistes », une fête de l’Immaculée Conception fut instaurée dans l’Église. Mais il fallut attendre un siècle, pour que, accédant à la demande des évêques français et espagnols, Pie IX énonce le dogme selon lequel la Vierge Marie a été « au premier instant de sa conception, par une grâce singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel ».
De divers côtés, le Pape fut sollicité pour que l’Église se prononce solennellement. Le pape Pie IX consulta tous les évêques du monde, les supérieurs des grands ordres religieux, les facultés de théologie. La question de la naissance de Marie portait moins sur le fonds que sur l’opportunité : la foi du peuple chrétien avait-elle suffisamment mûri pour recevoir joyeusement l’affirmation : « Oui, dès le premier instant de sa conception, Marie a été indemne de toute blessure due au péché. » Elle en a été sauvée « par une grâce venant déjà de la mort de son Fils ». De ce fait, elle fait bien partie de l’Humanité sauvée, la même que la nôtre. Elle n’est pas une déesse. À l’enquête menée par le Pape, la réponse fut presque unanimement favorable. Le Pape n’a pas pris cette lourde décision seul, mais on pourrait dire qu’il a tenu une sorte de concile postal.
Bien que la Dame s’exprime dans la langue locale, les mots étaient inconnus de Bernadette : « Conçue sans péché », comme sur la médaille, ou « Immaculée Conception », ce n’est pas pareil. Elle remonta en courant vers le presbytère en répétant sans cesse les mots entendus. Comme elle n’avait pas compris, c’était le seul moyen de ne pas oublier ce qu’elle avait entendu. Le curé, l’abbé Dominique Peyramale, eut une réponse logique : « Une dame ne peut pas porter ce nom-là. » Bouleversé, le curé la renvoya chez elle sans lui expliquer la signification de cette phrase. Il savait que le dogme de l’Immaculée Conception de Marie avait été proclamé par Pie IX trois ans auparavant, le 8 décembre 1854, par la bulle Ineffabilis Deus.
Il fut vite convaincu que la petite n’avait pas pu inventer ces mots abstraits qu’elle tâcha, l’après-midi, de se faire expliquer dans une famille amie. Bernadette ne varia jamais dans le récit, mais elle n’employa pas souvent ces mots étranges dans sa prière ou dans ses écrits. Ce n’est pas par hasard que la Dame a dit son nom le 25 mars, jour de l’Annonciation. C’est ce jour-là que l’Ange appela Marie. Et, justement, il ne l’appela pas « Marie », mais « pleine de grâce », comme nous disons en français. Le grec de l’évangile est intraduisible. C’est un participe parfait, au passif : au parfait, parce que c’est définitif ; au passif, parce qu’il y a un auteur, Dieu lui-même. Risquons une paraphrase : « Chef-d’œuvre de la grâce ». Cette manière de s’exprimer est unique dans l’Écriture. Marie est la seule à qui Dieu s’adresse de cette façon. Elle est l’Immaculée Conception, avec l’article défini, parce qu’elle est la seule. Comme le Christ est le seul à être la Voie, la Vérité et la Vie.
Restait une question : pourquoi la Vierge Marie a-t-elle été conçue sans péché ? L’union conjugale de ses parents qui lui ont transmis la vie n’avait rien de peccamineux : il faut, sans cesse, démentir ce contresens. L’Immaculée Conception de Marie ne regarde pas le passé, mais l’avenir. Marie est indemne de tout péché, de toute trace de péché, pour qu’elle puisse répondre à la mission que Dieu veut lui confier : être la mère du Fils, du sauveur de son peuple et de l’Humanité. Accepter d’être la mère virginale du Fils de Dieu demande une foi dont personne, dans l’Ancien Testament, n’a jamais été capable. Il faut qu’elle soit totalement libre, non pas d’une liberté d’indifférence, mais d’une liberté de don, qui permet de dire « oui » à ce qui nous dépasse. Quand il est venu en pèlerinage à Lourdes, le 15 août 2004, le pape Jean-Paul II déclara à la fin de son homélie avec ce qui lui restait de force dans la voix : « Soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous : la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin, elle aussi, d’être libérée. Marie est la seule créature parfaitement libre. » Le « privilège » de l’Immaculée Conception n’a été accordé qu’à Marie parce qu’elle seule eut à faire cet acte de foi qui va de l’Annonciation à la Croix et qui s’épanouit dans la gloire de l’Assomption à la suite du Christ dans la gloire de son Ascension. Nous-mêmes, nous sommes appelés à paraître un jour devant Dieu, « saints et immaculés en sa présence, dans l’amour » (Éphésiens I, 4) : car, dans le monde chrétien, un privilège est toujours accordé pour profiter à tous.
La doctrine gallicane commença à se formuler après l’opposition entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII. Les légistes du roi qui était en lutte contre ce qu’ils jugeaient des abus de la justice spirituelle justifièrent l’indépendance du pouvoir temporel par rapport au pouvoir spirituel d’abord sur le plan judiciaire. Le pape publia la bulle Unam sanctam le 18 novembre 1302, dans laquelle il affirmait : « Il est de nécessité de salut de croire que toute créature humaine est soumise au pontife romain : nous le déclarons, l’énonçons et le définissons. » Le roi réagit vivement en envoyant Guillaume de Nogaret pour tenter d’enlever le pape à Anagni en 1303. Ce fut un échec.
Philippe VI réunit en 1329 l’assemblée de Vincennes afin d’obtenir un avis sur les conflits entre la justice temporelle et la justice spirituelle. Pierre de Cuignières défendit la supériorité de la justice du roi dans le domaine temporel de la Couronne.
Pendant le grand schisme d’Occident, le concile de Paris se réunit entre 1396 et 1398. L’Université de Paris proposa de décréter que les conciles sont supérieurs au pape et à l’indépendance temporelle du roi. En mai 1398, le troisième concile de Paris vota la soustraction d’obédience à Benoît XIII. Le parlement de Paris vota le 11 septembre 1406 la suppression des annates, menus et communs services, procurations et autres taxes apostoliques à partir du 27 juillet 1398. L’Église gallicane décida de reconnaître l’autorité du pape seulement au spirituel le 14 janvier 1407. Le concile de Paris de 1408 édicta des décrets sur l’organisation de l’Église gallicane.
Au concile de Constance, Jean Gerson, chancelier de l’Université de Paris, défendit la supériorité du concile sur le pape. Par son décret Frequens, le concile se déclara institution permanente de l’Église chargée du contrôle de la papauté. Le concile de Bâle confirma le décret Frequens de Constance, mais Eugène IV le transféra à Bologne, ce qui amena le concile à ouvrir un procès contre le pape. Celui-ci décida finalement de déplacer le concile à Ferrare en 1437. Les pères du concile de Bâle se déplacèrent à Lausanne. Le conflit entre les pères du concile et le pape se termina en 1449 quand Nicolas V ratifia les décrets de Bâle et de Lausanne.
Au XVe siècle, le royaume de France fit une première tentative de gallicanisme. En 1438, le roi Charles VII, par la Pragmatique Sanction de Bourges, limita les prérogatives papales et affirma la supériorité des décisions des conciles de Bâle et de Constance sur celles du pape.
Au XVIIe siècle, le plus illustre représentant de ce courant fut Bossuet, évêque de Meaux, qui rédigea les quatre articles gallicans de 1682 signés par l’assemblée des évêques de France. Bossuet y reprit les décisions du concile de Constance (1414-1418) qui rappelait que le concile œcuménique (assemblée de tous les évêques et abbés) était l’organe suprême en matière d’autorité et d’enseignement au sein de l’Église.
À la fin du XVIIe siècle, le gallicanisme s’implanta largement dans le clergé français, d’une part grâce aux théories de Bossuet, largement approuvées et d’autre part grâce aux positions gallicanes des jansénistes, qui reprochaient au pape son intervention à l’intérieur du clergé français. Le clergé français du XVIIIe siècle fut largement gagné aux idées gallicanes, ce qui permit, au début de la Révolution française, l’adoption de la Constitution civile du clergé. Cette constitution religieuse, d’inspiration gallicane, transforma quasiment des membres du clergé en fonctionnaires salariés par l’État sous réserve de prêter un serment de fidélité à la constitution à partir du 4 janvier 1791. Après une longue hésitation, le pape Pie VI condamna cette constitution civile, ce qui eut pour conséquence une division du clergé français entre « jureurs » et « réfractaires ».
L’Église constitutionnelle en place jusqu’en 1801, se considéra comme une Église gallicane, c’est-à-dire catholique, romaine (les évêques reconnaissant la primauté spirituelle du pape, à qui ils adressèrent une lettre de communion), mais qui a ses libertés propres. Elle ne se voulut en aucun cas une Église schismatique.
Soucieux de rétablir la paix civile, Napoléon Bonaparte négocia le Concordat avec le pape Pie VII. À cette occasion, en 1801, le souverain pontife, à la demande du chef de l’État, déposa l’ensemble de l’épiscopat français : évêques élus en vertu de la constitution civile du clergé comme prélats de l’Ancien Régime survivants. Ce fut la fin des principes de l’Église gallicane et la reconnaissance, implicite, de la primauté de juridiction du pape. Certains évêques et prêtres réfractaires, d’esprit gallican, refusèrent de se soumettre et fondèrent la Petite Église.
Le gallicanisme tendit à se réduire à une doctrine administrative pour justifier l’intrusion du pouvoir dans les affaires religieuses. Ainsi les articles organiques imposés unilatéralement par Napoléon Bonaparte furent d’essence gallicane : enseignement de la Déclaration de 1682 dans les séminaires, interdiction de publier un texte pontifical sans l’accord du gouvernement, nomination des évêques par le gouvernement, réglementation très stricte de l’exercice du culte… Leur principal artisan, Portalis, expliqua que « d’après les vrais principes catholiques, le pouvoir souverain en matière spirituelle réside dans l’Église et non dans le pape, comme, d’après les principes de notre ordre politique, la souveraineté en matière temporelle réside dans la nation et non dans un magistrat particulier ».
Ainsi subordonné à l’État et à ses intérêts, le gallicanisme perdit de plus en plus de terrain au sein du clergé. Le catholicisme français se romanisa progressivement avec la victoire des ultramontains en philosophie, en théologie morale, dans la liturgie et dans les formes de la piété. Dans cette évolution, Lamennais, avec son livre Essai sur l’indifférence en matière de religion, écrit de 1817 à 1823, joue un rôle pionnier. Il qualifie le gallicanisme de « dégoûtant mélange de bêtise et de morgue, de niaiserie stupide et de sotte confiance, de petites passions, de petites ambitions et d’impuissance absolue de l’esprit ». D’ailleurs, ses partisans furent des adversaires farouches du gallicanisme : Mgr Gousset, dom Guéranger, Rohrbacher… L’Univers de Louis Veuillot devient l’organe de ce clergé ultramontain.
Néanmoins, certaines institutions religieuses restèrent fidèles à un gallicanisme modéré : la faculté de théologie de la Sorbonne, le séminaire de Saint-Sulpice… Grâce au Concordat c’était le gouvernement qui nommait les évêques, les gallicans modérés restèrent présents dans l’épiscopat : Mgr Mathieu archevêque de Besançon, Mgr Dupanloup évêque d’Orléans, Mgr Affre et Mgr Darboy archevêques de Paris… Leur opposition à la centralisation romaine rejoignit celle des défenseurs d’un catholicisme libéral, comme Montalembert, ou d’un néo-gallicanisme ouvert à la démocratie dont le théoricien est Mgr Maret, professeur à la Sorbonne.
Mais en 1870 eut lieu à Rome la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale par le concile Vatican I. Cette décision, quoique fortement contestée par les évêques français, sonna le glas du gallicanisme. La fin du gallicanisme ecclésiastique s’explique par la déconfessionalisation progressive de l’État et par la disparition de l’Ancien Régime, fondé sur l’alliance mystique du trône et de l’autel.
La loi de séparation des Églises et de l’État en 1905 supprima les liens entre l’Église de France et l’État.
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