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de l’église
Saint-Maurice
de
Neuville-les-Dames

Les vitraux dans l’église

L’explication de leur disposition



Dernière mise à jour
le 30/11/2023

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Cliquez sur les vitraux
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Marie Immaculée
03
Saint François Xavier
01
Sacré Coeur de jésus
00
Saint Victor
02
Saint Maurice
04
Rosace gauche
105
Sainte Marie-Madeleine
05
Sainte Catherine
06
Rosace droite
106
00Sacré-Cœur
01Saint François Xavier
03Marie Immaculée
05Sainte Marie Madeleine
07Saint Jean
09Saint François de Sales
11Saint Pierre Chanel
13Saint Trivier
Saint Jean
07
Saint Pierre
08
02Saint Victor
04Saint Maurice
06Sainte Catherine
08Saint Pierre
10Saint Anthelme
12Saint Vincent de Paul
14Saint Bonet
Saint François de Sales
09
Saint Anthelme
10
Saint Pierre Chanel
11
Saint Trivier
13
Tambour
15
Saint Bonet
14
Saint Vincent de Paul
12
Les vitraux de l’église Ils sont l’œuvre de Lucien Bégule.
De nombreux vitraux ont été offerts par des familles dont les blasons figurent dans le soubassement de ces vitraux.
Les saints sont représentés dans la partie haute du vitrail, le soubassement représente une scène de leur vie.
Lucien Bégule Lucien Bégule est né le 10 mai 1848 et mort le 2 février 1935 à Lyon.
Il naquit au sein d’une famille catholique pratiquante dont il tint la foi religieuse qu’il professa toute sa vie et reçut l’éducation du collège jésuite de Mongré réputé alors pour la formation d’individus de « haute valeur morale et intellectuelle ».
Il accorda à la religion chrétienne une place essentielle dans sa vie et ses « Souvenirs » livrent ses impressions sur sa paroisse, Saint-Irénée, sur les amitiés qu’il noua au sein du corps ecclésiastique et sur l’intérêt qu’il porta à l’art religieux.
La dévotion particulière qu’il professa à l’égard de Saint Georges, patron de son père et de son fils, révéla à la fois sa foi chrétienne et son sens de la famille.
Lucien Bégule se constitua au cours de ses excursions une documentation photographique fournie.
Photographe averti, membre du photo-club de Lyon, en relations personnelles avec les frères Lumière, il se tint à la pointe du progrès en matière photographique.
Il appartint à un milieu matériellement et intellectuellement privilégié. Son entourage, respectueux des traditions, qu’elles soient artistiques ou religieuses, permet de cerner une personnalité essentiellement tournée vers le passé.
Après des études d’architecture, il travailla chez le peintre Jean-Baptiste Chatigny, fit un stage chez Pierre-Marie Bossan (l’architecte de Fourvière) puis rentra dans l’atelier de vitrail du peintre sur verre Pierre Miciol.
Ils remportèrent avec Pierre Miciol une médaille d’argent à l’exposition universelle de Lyon de 1872.
Il ouvrit en 1881 ses ateliers dans le quartier de Choulans.
Il fut à la fois maître-verrier, peintre-verrier, écrivain, historien, collectionneur, photographe, archéologue… Il écrivit plusieurs livres dont une monographie sur la basilique de Fourvière.
Il fut nommé en 1905 au poste de conservateur des antiquités et objets d’art du département du Rhône.
Il participa activement à la défense du patrimoine artistique local.
Il sillonna le département du Rhône de façon systématique dans le but de rédiger un inventaire complet de ses richesses artistiques et avec l’ambition de voir son exemple suivi dans toute la France.
Son adhésion en 1923 à la « Sauvegarde de l’art français » illustre cette préoccupation essentielle.
L’œuvre de création de Lucien Bégule maître-verrier est quantitativement importante. Les ateliers fournirent des vitraux à 92 édifices religieux.
La fabrication d’un vitrail La fabrication d’un vitrail nécessite plusieurs étapes et souvent plusieurs artistes :
  1. Réalisation d’une esquisse par un peintre.
  2. Création d’une maquette colorée à échelle réduite (1/10 rarement 1/4) exécutée avec tous les détails de la composition finale.
  3. Confection du « carton » grandeur nature sur lequel des lignes parallèles simulent la largeur de l’âme des plombs et qui porte les numéros des couleurs de verre choisies pour chaque morceau (parmi 200 à 300 tons différents).
  4. Passage à l’atelier de mise en plomb : réalisation d’un calque sur papier épais dont les découpes donneront les calibres des verres à tailler. Les verres découpés sont ensuite réunis par des longueurs de plomb minces et provisoires.
  5. Passage à l’atelier de peinture. Rehausse du dessin par de la peinture en grisaille qui permet de faire apparaître des détails sur un verre translucide uniforme. Parfois, il faut modifier les couleurs, ronger à l’acide ou ajouter des sels de chlorure d’argent ou des émaux translucides pour renforcer les couleurs.
  6. Retour à l’atelier des monteurs qui démontent l’ensemble pour cuire vers 650° les verres ayant reçu peinture, grisaille, acide, oxyde… Puis remontage et pose des plombs définitifs.
Les moyens utilisés par Lucien BéguleLes peintures utilisées sur le verre sont à base d’oxydes mélangés à de la poudre de silice et à de l’acide. N’en disposant pas, Lucien Bégule remplaçait l’acide par de l’urine. Le verre est ensuite passé au four à une température de l’ordre de 650° qui permet au mélange peinture et poudre de silice de faire corps avec la feuille de verre. Lucien Bégule utilisait du bois comme moyen de chauffage. On imagine l’adresse nécessaire pour obtenir et maintenir la bonne température avec un four à bois sans régulation.
Effet visuelLes vitraux sont peints sur leur face intérieure. Comme l’œil est attiré par la clarté et non par l’obscurité, nous voyons en priorité ce qui est beau et non ce qui est noir. Les bandes de plomb sont intégrées dans des zones d’ombre, ainsi l’œil ne les remarque pas.
En savoir plusLucien Bégule Maître verrier lyonnais