de l’église
Saint-Maurice
de
Neuville-les-Dames
Réfection des toitures et du clocher : visite du chantier le 15 octobre 2021
Dernière mise à jour
le 30/11/2023
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pour la rénovation de l’église Saint-Maurice de Neuville-les-Dames |
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Réfection des toitures et du clocher : visite du chantier le 15 octobre 2021 |
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Parmi le personnel de la mairie, les élus et les membres de l’association église Saint-Maurice, les personnes qui le désiraient ont pu visiter le chantier. Les volontaires ont été divisés en deux groupes qui se sont succédé. La première photo montre l’arrivée des premiers visiteurs, la dernière les participants du premier groupe. Le maître d'œuvre a précédemment supervisé la restauration des églises de Jayat, Montrevel, Moncet, Saint Julien, Mérériat.
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Une colonie d’abeilles s’est probablement installée entre le toit et la voûte de la nef sud. Les abeilles entrent et sortent entre des pierres comme le montre la photo.
Les épis des deux tourelles sont neufs. Ils ont été réalisés en prenant pour modèles les anciens. Quelques chevrons ont été remplacés.
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Le recouvrement des ardoises d’angle est alterné.
La couverture est constituée d’une première couche de voliges, d’un écran de sous-toiture adapté aux conditions extrêmes (film non tissé en polypropylène et enduction en polyuréthane), de contre-lattes (40 mm x 60 mm) et d’une seconde couche de voliges. L’air peut circuler entre les deux couches de voliges qui sont, en réalité, des planches de 22 mm d’épaisseur.
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La quatrième photo montre la bande de zinc placée en extrémité de la seconde couche de voliges. L’air circule entre cette bande de zinc et le chéneau.
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Un déversoir a été installé pour le cas où le niveau d’eau serait trop élevé dans le chéneau.
Un joint de dilatation est visible : les coefficients de dilatation de la pierre et du zinc ne sont pas identiques.
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Un bec en zinc bien visible sur la troisième photo a été ajouté à la zinguerie d'origine qui était de très bonne qualité, pour que l’eau ne ruisselle pas le long du mur. Les gels et dégels successifs de l’eau qui a précédemment ruisselé ont conduit à une reprise de maçonnerie bien visible sur la dernière photo.
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Les céramiques ont été nettoyées. Certaines d’entre elles sont détériorées comme le sont certains chiffres et les roses du cadran d’horloge. Les aiguilles ont été repeintes.
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Les abat-sons ont été repeints. Des grillages ont été installés derrière les abat-sons pour interdire l’accès aux pigeons.
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Des agrafes ont été insérées dans les pierres fissurées dont une partie risquait de se détacher. Certains morceaux ont été remplacés par de nouvelles pierres ou par du ciment comme le montre la dernière photo.
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Des boîtes à eau ont été installées pour éviter que l’eau ruisselle le long du clocher. Une de ces boîtes peut être située à partir des deux premières photos. VMZINC est inscrit dessus.
Des carottages de 80 mm de diamètre ont été effectués pour conduire l’eau au travers du clocher vers les chéneaux de la nef.
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Pour chaque rangée, un trait horizontal permet d’aligner le haut des ardoises.
Des trous sont percés au marteau en haut des ardoises pour les clouer.
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Le marteau d’ardoisier, très spécial et très ancien, dispose d’une forme rappelant vaguement celle du marteau. Il comprend :
En forme de T, l’enclume d’ardoisier est très légère, car elle est destinée à être emportée sur les toitures. La partie la plus longue de l’enclume est tranchante pour couper les ardoises et être le pendant du tranchant du marteau pour fonctionner de concert avec lui. La tige perpendiculaire est terminée par une pointe très solide destinée à être enfichée dans le bois de la toiture.
La première opération de coupe de l’ardoise consiste à rayer l’arrière de l’ardoise avec la pointe du marteau guidé le long de l’enclume. Une amorce de cassure est ainsi créée.
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Un noquet est une pièce en zinc installée sur l’arête sous les ardoises pour renforcer l’étanchéité.
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Les œils-de-bœuf en zinc ont été confectionnés par les Ateliers d'Art Français.
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La charpente du clocher était en meilleur état qu’espéré.
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La différence d'aspect entre les tuiles nettoyées et celles qui ne le sont pas est nette.
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Les perçages qui ont été réalisés pour arrimer l'échafaudage au mur seront rebouchés au fur et à mesure du démontage.
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Cet épi est destiné à couronner le sommet de la toiture de l’abside.
