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Saint Trivier



Dernière mise à jour
le 30/11/2023

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Saint Trivier
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Baie numéro13
Fête16 janvier (fête locale)
Saint TrivierTrivier naquit dans le territoire des Cadurces, aujourd’hui le Quercy.

Il vécut tout d’abord en ermite à l’abbaye de Thérouanne, en Picardie, puis se retira dans la Dombes. Il est aujourd’hui honoré à Lyon et dans le diocèse de Belley.

Deux villages de l’Ain portent son nom : Saint-Trivier-de-Courtes et Saint-Trivier-sur-Moignans.

La légende de Saint-Trivier

Vers l’an 538, Théodebert, petit-fils de Clovis et roi d’Austrasie (royaume oriental de la Gaule franque), revint à Metz, sa capitale, après avoir chassé les Ostrogoths de Provence et guerroyé en Italie.

Deux jeunes seigneurs captifs, Radignèse et Salsufur, originaires d’Utinge, un village du pays de Dombes où coule un ruisseau appelé Moignans furent conduits en Flandre. Ils furent rachetés par l’abbé du monastère de Wizernes, situé près de Thérouanne, aujourd’hui dans le Pas-de-Calais. Cet abbé chargea l’un de ses moines, Trivier, de négocier leur liberté et de reconduire les deux jeunes gens dans leur pays.

Après s’être acquitté de sa mission, Trivier se fixa dans le village. Il ne demanda qu’une petite cellule d’ermite et un jardin. Il assura la garde des troupeaux de ses maîtres.

Il mourut en odeur de sainteté le 16 janvier 550. Des miracles se produisirent sur son tombeau, attirant du peuple et favorisant la formation d’un bourg qui devait prendre plus tard le nom de Saint-Trivier-sur-Moignans. Ce village est proche de Neuville-les-Dames.

Les habitants élevèrent sur sa tombe un petit édifice en bois. Une cinquantaine d’années plus tard, une dame appelée Épiphanie ou Émenone le remplaça par une chapelle en pierre consacrée en 602 par Secondin, archevêque de Lyon. Au XVIIe siècle, cette chapelle existait encore en dehors des murs de la ville. Aucun service n’y était célébré, sauf le jour de la fête de saint Trivier, « où il y avait beaucoup d’oblations de pieds de porceaux et d’argent ».

L’église paroissiale qui appartenait au groupe des églises romanes de la Dombes, mais qui fut entièrement reconstruite en 1733, est placée sous le vocable de saint Denis et saint Trivier.

Ses reliques furent conservées dans le monastère de Luyseis, toponyme initial de Neuville-les-Dames. Elles ont disparu à la suite d’un incendie qui ravagea ce village.
FactureLucien Bégule en 1891.
CatégorieSaints du diocèse.
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