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de l’église
Saint-Maurice
de
Neuville-les-Dames

Construction de l’église actuelle



Dernière mise à jour
le 30/11/2023

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Extraits des documents de la Fabrique

19/12/1887 : PROJET DE CONSTRUCTION D’UNE ÉGLISE

Le Conseil vote une somme de 25 000 francs à emprunter au Crédit foncier sur 30 ans, à 6,287 6 %, constituant des annuités de 1 562 francs.

Montant du devis : 94 800 francs
Engagement de la Fabrique50 000 francs
Matériaux de la vieille église2 500 francs
Vote du Conseil Municipal25 000 francs
Secours demandé17 300 francs

20/5/1888 : Le Conseil accepte la proposition de vente du terrain pour la nouvelle église par M. Brevet au prix de 843 francs (281 m2 à 3 francs).

27/5/1888 : Lettre de Tony Ferret, architecte, informant la commune que le Comité diocésain estime que la dépense prévue sera insuffisante en raison de la pente du terrain à l’emplacement choisi et qu’il faut chercher un autre emplacement ou bien mettre l’entrée au point bas au lieu du point haut.

Le Conseil considère :
1) Que la construction supplémentaire a été prévue au devis qui paraît avoir été étudié très sérieusement…
2) Que la façade a été mise au point haut pour donner sur la place publique ce qui est conforme aux habitudes des habitants et à son embellissement.
3) Que la création d’une entrée par le point bas nécessiterait une voie d’accès nouvelle et l’expropriation de terrains…
4) Que le choix de l’emplacement n’obligera pas à construire un nouveau presbytère.
5) Que plusieurs souscripteurs ont déclaré qu’ils ne maintiendraient leur souscription que si la nouvelle église était édifiée sur l’emplacement choisi.

Demande de secours à l’État.

22/7/1888 : Deuxième renvoi du projet de construction de l’église au Comité diocésain. La crypte incriminée est seulement due à la différence de niveau du terrain. Elle ne comporte aucun luxe. Elle pourra servir de salle de catéchisme tandis que les parties voisines serviront de débarras et de chambre pour un calorifère (exemples donnés : Fourvières et Auteuil).

3 projets différents sont chiffrés :

Projet actuel95 000 f.
Projet sans crypte sur un emplacement horizontal :
    Montant des travaux : 87 000 francs )102 000 f.
    Achat de l’emplacement :15 000 francs )
Projet avec entrée au point bas :
    Montant des travaux :90 000 francs )110 000 f.
    Expropriation et chemin :20 000 francs )

Souscription pour l’église (40 000 f. environ) : 37 572 f. + 911 f de M le curé + une somme promise de 950 f.

M. Dugas20 000 f.
Vve Gros5 000 f.
Marie Gros5 000 f.
Vve Pétillier1 000 f.
Vve Pétillier Merle1 000 f.
J. Merle1 000 f.
Autres souscripteurs : ils donnent de 1 f. à 50 f.

4/3/1894 : Travaux de l’église. Le décompte général a été approuvé pour un montant de 108 249,75 francs. Les honoraires de Tony Ferret, architecte, sont de 6 127,31 francs.
Le devis supplémentaire, essentiellement pour la construction de la crypte, est de 12 026,91 francs.

pierre mureuse1 113,81 f.
bois de charpente780,00 f.
briques du clocher581,90 f.(Valeur des vieux matériaux) 624,29 f.
tuiles, tuyaux, boiseries624,29 f.
TOTAL3 100,00 f.

LOI DE SÉPARATION DE L’ÉGLISE ET DE L’ÉTAT DE 1905

Inventaire des biens de la fabrique de Neuville-les-Dames
27 mars 1906

« Tous les objets sauf les rares mentionnés ci-après ont été enlevés ».

2 confessionnaux en chêne à 3 compartiments estimés250 f.
3 bancs en sapin avec dossier15 f.
180 chaises180 f.
un chemin de croix, plâtre ou bois, sujets en relief150 f.
14 bancs sapin sans dossier20 f.
2 bancs chêne, avec dossier40 f.
2 autels en bois, sur les côtés, adossés au mur20 f.
une chaire à prêcher en chêne, statuettes sculptées, avec abat-voix, escalier tournant400 f.
une statue saint Joseph avec enfant (h = 1,20 m)50 f.
une statue (Saint inconnu, h = 1 m)40 f.
une statue saint Maurice (h = 1,20 m)50 f.

L’église paroissiale a été édifiée sur un terrain communal en 1889, bénie le 23 août 1891, consacrée le 3 mai 1892. Le prix de la construction s’est élevé à 108 249 francs, dont 50 000 francs fournis par la commune. Le surplus provenait de souscriptions recueillies par la fabrique.
Contenance approximative du sol : 4 ares à 2 francs/m2 800 f.

8 bancs en sapin6 f.
8 tabourets en chêne40 f.
2 stalles curiales en chêne80 f.
tapis usé2 f.
harmonium400 f.
une statue de la Vierge avec l’Enfant Jésus50 f.
crucifix en face de la chaire5 f.
matériel de pompes funèbres (tentures noires, catafalque, grands chandeliers)100 f.
2 aspersoirs et goupillon2 f.
4 costumes des enfants de chœur20 f.
Dans la sacristie où nous n’avons pu pénétrer :
ornements et vases sacrés destinés strictement à l’exercice du culte : 5 ornements,
2 chopes, 1 calice, 1 ciboire estimés d’office
300 f.
Tout le mobilier de l’église a été acquis en 1890 par la fabrique moyennant le prix de5 000 f.
2 titres de rentes françaises, l’un de 66 francs, l’autre de 18 francs : valeur2 786 f.
2 coupons non payés21 f.
La fabrique ne possède pas d’objets classés.       TOTAL :5 027 f.

Le curé, Masset, a refusé de signer les procès-verbaux. Le président de la fabrique, Dugas était absent. Ils ont remis des protestations annexées au dossier.

CAROILLON, sous-inspecteur des domaines à Bourg
ROUSSEL, percepteur à Neuville-les-Dames.

Protestation de M. DUGAS, président du Conseil de Fabrique

Comme membres du Conseil de Fabrique, nous ne pouvons à aucun titre et d’aucune manière active participer à l’inventaire de l’église et des objets qu’elle renferme et restons les témoins attristés de cette opération.

Nous assurons et revendiquons tous les droits de la fabrique et protestons contre tous actes de nature à y porter atteinte. Nous rappelons à l’appui de cette protestation :
1) Que l’église a été construite en partie par les soins de la fabrique et les libéralités des fidèles.
2) Que tous les objets dont se compose le mobilier servant au culte dans cette église ont la même origine : largesses et dons des fidèles et que nous en réclamons la restitution aux donateurs qui désireront rentrer en possession des objets donnés.
Nous demandons que cette protestation soit inscrite au procès-verbal.
P. DUGAS.

Protestation du curé de Neuville :

Monsieur,
Depuis vingt ans, le gouvernement s’est moqué de toutes les pétitions les plus légitimes des catholiques, comme il se moque aujourd’hui des protestations qu’on fait au sujet de la loi injuste de séparation de l’Église et de l’État.
Depuis vingt ans, les catholiques sont traités en France comme des ennemis.
Nous en avons assez de toutes ces protestations ; la seule qui convienne, maintenant c’est la résistance.
Je ne céderai qu’à la force…
MASSET, curé de Neuville-les-Dames.

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